Ferdinand Curie
Curie, Ferdinand (1788-1860).
Il est issu d’une famille de huguenots réfugiés à Montbéliard à la suite de la révocation de l’Édit de Nantes. Il est le fils de Pierre Etienne Curie (1743-1799) et d’Éberardine Duvernoy (1754-1831), cousine germaine du collaborateur de Cuvier, Georges Duvernoy, professeur au Collège de France, grand-père de Charles Friedel. Ferdinand Curie eut une jeunesse difficile, son père étant mort en 1799, laissant une femme avec six enfants à élever (Paul Curie, est un enfant posthume). Ferdinand Curie fut le secrétaire de Georges Cuvier (1769-1832), originaire comme lui de Montbéliard. Il fut un des promoteurs de l’enseignement mutuel, tout d’abord à Colmar, dès 1817. Il dirigea quinze écoles adeptes de cette méthode d’enseignement dans le Haut-Rhin, notamment à Wesserling, où il fut soutenu par les industriels Aimé Philippe Roman et Jacques Gabriel Gros. Il termina sa carrière en professant les mathématiques au collège de Colmar. Il se maria avec Élise, née Bousquet. Leurs fils Jules et Édouard naquirent à Wesserling en 1826 et 1828.
Paul Leuilliot, Ferdinand Curie, un propagandiste montbéliardais de l’enseignement populaire à Colmar et dans le Haut-Rhin, Annuaire de la Société historique et littéraire de Colmar, 1955, p. 93-103.
La mère de Ferdinand et Paul Curie était la fille de l’avocat David Étienne Duvernoy (1754-1831).