Alfred Kœchlin, dit Kœchlin-Schwartz
Kœchlin, Alfred 1829-1895), dit Kœchlin-Schwartz.
Manufacturier, il voyagea beaucoup pour se perfectionner dans l’art de la filature et de la teinture d’étoffes, notamment au Cachemire, et pour le plaisir beaucoup plus tard. Durant la guerre de 1870, il fut nommé par Léon Gambetta commandant de l’arrondissement de Mulhouse. Fait prisonnier, on le retrouve à Paris en 1872 maire du 8ème arrondissement Il sera destitué en juillet 1888. Il fut élu au mois d’août de la même année député boulangiste du Nord mais ne fut pas réélu. Il publia chez J. Hetzel un récit de voyage dans le Caucase en 1879. Il parcourut aussi la Laponie en 1882. Fils de Rodolphe Kœchlin, frère de Ferdinand et donc cousin germain de Clémentine Poupardin, il est par ailleurs le demi-frère d’Adèle Poupardin (la mère d’Adèle veuve de Jean Meyer se remaria avec Jean Kœchlin). Il épousa Emma Schwartz dont il eut trois enfants, Raymond Kœchlin (1860-1931), collectionneur et mécène, l’artiste-peintre Florence Mezzara (1857-1895) et Jean-Léonard (1870-1951). Il vécut séparé de sa femme à partir de 1878. Dessinateur talentueux, il exposa au Salon des artistes français régulièrement à partir de 1872 jusqu’en 1878 des peintures et des dessins, notamment des vues de la Bretagne en 1878. Le Musée de Mulhouse conserve de nombreux dessins de l’artiste. Alfred Koechlin mourut à Grasse, ville où Philippe Dussaud exerçait le métier de juge au tribunal civil.
Commandeur de la Légion d’honneur (1882).
Ci-dessus : médaillon en bronze (collection particulière) avec l’inscription à droite : Kœchlin-Schwartz.
Un portrait en buste d’Alfred Koechlin, député du Nord. – dessin de Henri Meyer (photographie Carjat) ; gravure de Navellier a paru en première page du Journal illustré, 2 septembre 1888, avec un renvoir à l’article, p. 282.
Alfred Kœchlin, TGK 157
TGD, 461, TGK 326, NDBA
Steinbach-Ingold, Mélanie, Alfred Koechlin-Schwartz (1829-1895) artiste amateur mulhousien, Annuaire historique de Mulhouse, t. 10, 1999, p. 27-38.