Ferdinand Kœchlin
Kœchlin, Ferdinand (1786-1854).
Quatorzième de vingt enfants, Ferdinand Kœchlin est le fils de Jean Kœchlin (1746-1836) et de Cléopha, dite aussi Climène Dollfus (1753-1828), elle-même fille de Jean Dollfus et de Marie Madeleine Mieg. Il est le petit-fils de Samuel Kœchlin. Cléopha est la tante de Daniel Dollfus Ausset. Ferdinand se marie en 1821 avec Amélie Hofer (1804-1895). La plus jeune de leurs cinq enfants, Clémentine, devient en 1858 la femme de Louis Poupardin.
Ferdinand fit un apprentissage commercial et voyagea beaucoup pour affaires. Il fut à la tête de la maison Frères Kœchlin et y resta jusqu’en 1837. Il œuvra énergiquement pour la réalisation de moyens de communication : canal du Rhône au Rhin et chemin de fer. Il s’engagea auprès de Napoléon, fit la campagne de France en qualité d’aide de camp du duc de Dantzig (François Joseph Lefebvre, né à Rouffach), et participa à de nombreuses batailles dont celle de Montmirail (11 février 1814) où il eut un cheval tué sous lui. En 1815, il se trouvait à Rome et fut envoyé par l’ex-roi de Hollande vers l’Empereur de retour de l’île d’Elbe et débarqué à Golfe-Juan (Vallauris) le 1er mars. Par la suite il fut colonel de la légion cantonale de Mulhouse et en 1830, il devint commissaire pour l’organisation et l’armement de la garde nationale. Il avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1814.
Charles Kœchlin a donné au Musée de Mulhouse une boite de pistolets ayant appartenu à Bonaparte. Daniel Poupardin a légué au Musée historique de Mulhouse un portrait buste à l’huile et une miniature représentant Ferdinand Kœchlin.
Jean Kœchlin est le fils de Samuel Kœchlin (1719-1776) et d’Élisabeth, née Hofer (1725-1793).
Josué Dollfus a réalisé un portrait de Ferdinand Kœchlin, conservé par Amélie Thiery-Mieg (Liste des portraits peints par M. Josué Dollfus dressée par M. Georges Mieg, Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, mars 1904, p. 192).
Ci-dessous, le portrait du duc de Reichstadt offert à Ferdinand Kœchlin.