Marc Poupardin
Poupardin, Marc (1848-1924).
Deuxième fils d’Adèle, née Meyer et de Louis Poupardin, né à Altkirch, il passa sa jeunesse à Belfort. Nous n’avons aucune indication sur son affectation pendant la guerre de 1870. Marié avec Élisabeth, née Thierry-Mieg dont il eut quatre enfants (Adèle, Raymond, Geneviève et Violette). Il perdit tragiquement sa femme et ses deux plus jeunes filles en 1892). Industriel, négociant et importateur, à la tête d’une fabrique d’huiles, de savons et de glycérine à Marseille fondée en 1876 avec Charles Diemer, il exposa ses produits chimiques à l’exposition universelle de 1900. Il est noté comme Négociant ; trésorier de la société marseillaise de patronage des libérés et des adolescents et juge au Tribunal de commerce. Habite 1 rue [des] Picpus (acte de partage de la succession de Louis Poupardin, 13 mai 1890, la société étant localisée au 4 de le même rue (section Saint-Victor) ; l’usine étant située au chemin de Sainte-Marthe). L’affaire fut reprise par Raymond Poupardin, fils de Marc (Merklen et Poupardin, fabricants de savon).
Quelques lettres font mention du “Cabanon”, maison de Marc dans les environs de Marseille.
Des descendants sont implantés à Carpentras. Signalons l’hôtel Poupardin ou maison du Prélat, 2 rue de la Monnaie.
Marc a séjourné en Inde pour y étudier les oléagineux : nous avons une photo de lui prise à Calcutta.
Le papier peint du Cabanon (issu de la manufacture de Rixheim ?). Le personnage n’est pas identifié (album de René Poupardin)
TGD 464, TGK 387
Le Moniteur scientifique du docteur Quesneville, janvier 1901, p. 354.