Émile Kœchlin, dit Kœchlin-Claudon
Kœchlin, Émile (1852-1924), dit Kœchlin-Claudon.
Né à Mulhouse et mort à Metz, il est le fils d’Émile Kœchlin (1808-1883) et de Salomé Kœchlin (1817-1881). Une sœur d’Émile Kœchlin junior, Hélène Marie, épousa Eugène Peugeot. Une autre sœur, Émilie, épousa Charles Friedel. Émile Kœchlin, marié en 1882 avec Élisabeth Claudon dont il adopta le nom, est donc le beau-frère de Paul Poupardin. Il eut cinq enfants.
Après des études à l’École Centrale des Arts et Manufactures dont il sortit en 1875 avec un diplôme d’ingénieur mécanicien, il revint à Mulhouse et devint gérant de la maison Kœchlin-Claudon, apprêts de soie. Officier de l’armée territoriale française résidant à Mulhouse, il fut impliqué à ce titre dans une affaire de haute trahison par le gouvernement allemand en 1885 : accusé de faire partie de la Ligue des patriotes fondée par Paul Déroulède, il fut condamné à un an de forteresse par la Haute-Cour de Leipzig, purgeant la durée de sa peine à Magdebourg. Entreposeur de tabacs à Versailles puis à Paris, capitaine de génie territorial et chevalier de la Légion d’honneur, il habita à Paris 21 boulevard Delessert. Nous conservons plusieurs lettres de lui adressées à Paul Poupardin de 1908 à 1910 se rapportant à la succession d’Édouard Claudon et à la propriété de Saint-Raphaël : Les Lentisques, acquise, suite au décès de ce dernier par les Kœchlin.
TGK 330
Hommage dans les Procès-verbaux des séances de la Société industrielle de Mulhouse. Assemblée générale du 30 janvier 1924.