Théodore Braun
Braun, Théodore (1805-1887).
Fils de Mathias Braun (1771-1825), directeur de fabrique d’indiennes et de Françoise Chandonné (1778-1862), il exerça la profession de magistrat. Il termina sa carrière comme conseiller à la Cour d’appel de Colmar. Il fut aussi président du Directoire de l’église de la Confession d’Augsbourg de 1850 à 1871. Homme de lettres, il traduisit en vers de nombreuses tragédies de Schiller : citons Wallenstein, Marie Stuart, Don Karlos – ce qui lui valut l’honneur de devenir lauréat de l’Académie française. Il écrivit aussi plusieurs textes dont voici quelques titres : À la ville et aux champs en 1876, recueil de poèmes écrits en partie de sa “campagne de Scharrachbergheim” et Joies et tristesses en 1882. Marié le 21 janvier 1830 avec Catherine Cécile Hofer (1806-1875), fille de Mathieu Hofer, petite fille de Johannes Hofer et sœur de Charles Hofer. Leur fils Albert (1835-1905) épousa en 1872 Jeanne Elmire Mieg (1851-1932). Leur petite-fille, Edmée, née en 1864, fille du fils aîné, Théodore (1833-1906), épouse du collectionneur Étienne Moreau-Nélaton, mourut avec sa belle-mère, l’artiste peintre et céramiste Camille Moreau (1840-1897), lors de l’incendie du Bazar de la Charité le 4 mai 1897. Théodore Braun mourut à Mulhouse. Il avait conservé la nationalité française.
Officier de la Légion d’honneur et officier de l’instruction publique.
DBF, NDBA, TGH 113
Caroline Kœchlin, TGK 228 ; Jeanne Elmire Mieg, TGK 545
Dictionnaire biographique des protestants français, t. 1.