Mathias Claudon

Claudon, Mathias (1770-1818).

Fils de Nicolas Claudon et d’Anne-Marie Kiéné. Capitaine dans l’armée française, blessé au cours de la bataille de Marengo (14 juin 1800) ou de Lützen (2 mai 1813), il dut quitter le service et fut nommé percepteur à Oberhergheim près de Rouffach (Haut-Rhin), sa ville natale (ville natale aussi du général Lefèbvre que nous retrouverons avec Ferdinand Kœchlin). Il avait été nommé bourgeois honoraire de la ville de Bernkastel en Allemagne pour avoir empêché son pillage par les troupes françaises. Marié en 1803 avec Élisabeth Denner (1776-?), fille de Joseph Denner (?-av. 1803) et de Catherine Holtz. Le couple eut cinq enfants dont Julien Théodore, Gustave et Benjamin. La famille Claudon est originaire de Lorraine.

Le rôle de Mathias Claudon qui aurait épargné la ville de Bernkastel, d’après Le Tableau généalogique de la famille Dollfus, p. 454 n’est pas confirmé : Sehr geehrte Madame Tissot, Vielen Dank für Ihre Anfrage. Leider haben wir in unseren Archiven keinerlei Hinweis auf Mathias Claudon gefunden. Auch eine intensivere Suche hat leider keine Ergebnisse gebracht. Wir möchten uns aber noch einmal bedanken und verbleiben. mit freundlichen Grüßen. Claus Conrad. Mosel-Gäste-Zentrum. Bernkastel-Kues. De même pour cette information puisée dans la même source : Mathias Claudon vivait avec l’une de ses sœurs, madame de Holtz et avait plusieurs frères dont l’un avait été secrétaire de Louis XVI, un autre administrateur d’un département conquis par Napoléon dans la région de Hambourg [Bouches-de-l’Elbe], un troisième qui fit la campagne d’Espagne comme officier d’artillerie fut scié entre deux planches par des partisans espagnols.

L’aîné des cinq enfants Claudon, Charles Auguste (1807-1843) épousa Sophie Baur. Ils eurent deux enfants, Albert (1838-1903) et Paul (1842-1910) qui n’eurent pas de descendance. Cécile (1812-1899), la cinquième du lot, après avoir épousé Jean Daniel Geistodt, juge de paix à Rouffach, assura – une fois veuve – son avenir par de secondes noces avec un homme voué à la renommée : Émile Rémy Martin, né à Cognac en 1810 et mort à Lignières en 1875.