Julien Théodore Claudon
Claudon, Julien Théodore (1808-1870).
Deuxième fils d’Élisabeth, née Denner (1774-1830) et de Mathias Claudon (1770-1818). Né à Rouffach (Haut-Rhin). Marié avec Marie Dollfus en 1844. Notaire à Mulhouse du 25 août 1843 au 2 décembre 1858, il quitta cette ville en 1860, vint habiter à Paris où ses frères étaient basés, travaillant dans le commerce des vins et spiritueux. Julien Théodore ne s’adjoignit pas à eux mais fut administrateur du journal Le Temps (1861). Les enfants Claudon-Dollfus, nés à Mulhouse, sauf le dernier, Roger, furent élevés dans la religion protestante. Ils sont les ascendants des familles Poupardin, Émile Kœchlin (fils), Dussaud (sans postérité) et Roger Claudon. La différence de religion n’empêcha pas des liens d’amitié très forts entre les Claudon comme le prouvent aussi d’une certaine façon les deux tombes qui se jouxtent au Père Lachaise, l’une en forme de chapelle (voir la note Eugénie Claudon), l’autre, beaucoup plus sobre, la tombe Claudon-Dollfus, où reposent Julien Théodore et Marie, Marie Poupardin, Roger Claudon, Émile et Élisabeth Kœchlin.
D’après une lettre adressée à Marie Claudon, le couple habita 27 quai de la Tournelle et avait aussi une maison de campagne à Chatillon-sous-Bagneux : Le Chalet. Ils possédaient l’immeuble du 18 rue Victor Macé (à quelques enjambées du “Chat Noir”), où vécut Suzanne Poupardin, veuve de Pierre Poupardin, et plus tard d’autres membres de la famille. L’immeuble fut vendu vers 1964.
TGD 332. Julien Théodore Claudon est mort le 12 juin 1870, avant le siège de Paris. Notice nécrologique et hommage dans Le Temps, 14 juin 1870. Sa mort a précédé celle de son beau-père Daniel Dollfus-Ausset le 21 juillet de la même année.
D’après l’acte de partage de la succession de Louis Poupardin daté du 13 mai 1890, on apprend que le contrat de mariage de ce dernier avec Clémentine Kœchlin fut passé dans l’étude de Julien Théodore Claudon, le 14 mai 1858 (régime dotal sans société d’acquêts).